À Paris, les bénévoles du Samu social sont désarmés : ils n’ont déjà plus de logement d’urgence à proposer aux familles qui appellent le 115.

À Paris, il n’y a plus d’hébergement d’urgence disponible pour les familles qui sont à la rue. C’est le triste constat qu’a fait Éric Pliez, président du Samu social, auprès de nos confrères de France Inter. Alors que l’hiver n’a pas commencé, le Samu social qui répond aux appels du 115 dans la capitale n’a déjà plus de logement à proposer aux familles. Même les places en « hôtels sociaux » sont saturées.

Également interviewé par France Inter, l’un des bénévoles du 115, « désarmé », rapporte aussi qu’une mère appelle tous les jours pour obtenir une place pour elle et son enfant. En vain. 400 familles et 130 personnes seules seraient ainsi laissées à la rue, sans solution d’hébergement. Sans compter celles qui n’arrivent même pas à joindre le 115...