Au Burkina, le calvaire des déplacés du jihadisme

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"On n'a plus rien mais mieux vaut être vivant ici que de rester à Djibo et mourir". Belem Boureima, agriculteur septuagénaire, a dû quitter son village avec sa famille de 43 personnes, comme 300.000 déplacés qui ont fui les violences jihadistes dans le nord et l'est du Burkina Faso.

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