Hôpital. Lindon, Sanson… Une centaine de personnalités réclament un plan d’urgence.
Dans une lettre publiée dans le Parisien à l’attention d’Emmanuel Macron, quelque 108 personnalités françaises, parmi lesquelles Charlotte Gainsbourg, Véronique Sanson ou Vincent Lindon, réclament un plan d’urgence pour « sauver l’hôpital ».
Quelque 108 personnalités françaises, associées à des représentants de patients, réclament un plan d’urgence pour « sauver l’hôpital » dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron publiée mercredi par Le Parisien.
Charlotte Gainsbourg, Véronique Sanson, Vincent Lindon, Florence Foresti, Richard Bohringer, Thomas Piketty figurent parmi les 108 personnalités signataires de cette lettre, avec une quarantaine de représentants de patients, en soutien « aux blouses blanches au bord de la crise de nerfs », explique le quotidien.
Ils réclament des moyens
« La situation sur le terrain est devenue réellement intenable : les difficultés d’accès aux soins s’accroissent, la qualité et la sécurité des soins se dégradent et nous observons l’épuisement et l’inquiétude des personnels hospitaliers », écrivent les signataires.
Les personnalités, qui ont été confrontées au monde hospitalier, réclament l’ouverture de lits, l’embauche du « personnel nécessaire », la revalorisation des salaires des personnels. « L’hôpital public a besoin de réformes mais aussi et surtout de moyens pour assurer ses missions dans des conditions acceptables pour les patients et pour les soignants », conclut le courrier.
Cette lettre a été rédigée à l’initiative du collectif inter-hôpitaux, comprenant notamment 400 médecins chefs de service, qui avait réclamé le 22 septembre des « états généraux » de l’hôpital public.
« Les infirmières sont payées des clopinettes ! »
Soignée pour un cancer de la gorge diagnostiqué fin 2018, Véronique Sanson a raconté au Parisien que « beaucoup » d’infirmières sont « au bord du burn-out ». « Elles donnent tout, on ne leur donne rien. Elles sont payées des clopinettes ! », observe la chanteuse, qui s’adresse au chef de l’État : « Monsieur Macron, si un jour vous êtes malade, vous verrez ce que c’est qu’être infirmière de nuit, vous verrez ce que c’est que la réalité de l’hôpital public ».