Airbus. L’OMC autorise les États-Unis à imposer des taxes sur 6,8 milliards d’euros de biens européens

KANGAI NEWS 2019-10-02

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Airbus. L’OMC autorise les États-Unis à imposer des taxes sur 6,8 milliards d’euros de biens européens.

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) autorise Washington à imposer des taxes sur 7,5 milliards de dollars de biens européens. L’Union européenne menace de riposter en cas de nouveaux droits de douane américains.

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a autorisé mercredi Washington à imposer des taxes sur près de 7,5 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) de biens européens par an, en représailles à des aides accordées à Airbus.

Ce feu vert ne préjuge pas de la décision des États-Unis d’imposer ou non ces sanctions, en totalité ou en partie, sous la forme de surtaxes sur une vaste gamme de produits européens. L’Union européenne menace de riposter en cas de nouveaux droits de douane américains.

Des sanctions américaines seraient « une erreur économique et politique », a réagi Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie.

Un « impact négatif » sur les compagnies aériennes
L'application de droits de douane par les États-Unis aurait aussi un « impact négatif » sur les compagnies aériennes et les emplois américains, a mis en garde mercredi le PDG d'Airbus Guillaume Faury, après que l'OMC a autorisé Washington à en imposer dans le cadre d'un vieux conflit commercial autour de Boeing et Airbus.

Dans un communiqué, l'avionneur européen « prend acte » de l'autorisation accordée aux États-Unis par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de prendre des contre-mesures en taxant des biens européens représentant au total 7,5 milliards de dollars, dans le conflit qui oppose Boeing à Airbus depuis quinze ans.

De telles sanctions, si elles étaient décidées par Washington, « constitueraient un obstacle au libre-échange et auraient un impact négatif non seulement sur les compagnies américaines mais également sur les emplois, les fournisseurs et les passagers américains », prévient Guillaume Faury, cité dans le communiqué.

« Airbus espère donc que les États-Unis et l'UE accepteront de trouver une solution négociée avant de causer de graves préjudices au secteur aéronautique ainsi qu'aux relations commerciales et à l'économie mondiale », ajoute-t-il.

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