Une semaine après l'incendie de l'usine Lubrizol, les Rouennais sont encore choqués. Pour aider ceux qui auraient besoin de parler, une cellule psychologique a été mise en place. Depuis mercredi, elle accueille ceux qui n'arrivent pas à surmonter leurs inquiétudes. Cinq psychologues ont été mobilisés par l'agence régionale de santé et la préfecture. "On n’est pas là pour soigner. On est là pour échanger et pour aider les gens à être ensemble dans ce moment, à avancer au jour le jour", Christian Navarre, responsable de la cellule. Julie habite à 100 mètres de l'usine. Depuis l'incendie, elle a des angoisses et fait des insomnies Sa rencontre avec deux psychologues lui a permis de vider son sac. "Je pense que ça évacue pas mal de choses. Ça fait du bien", Julie, riveraine de l'usine Lubrizol. Une plateforme téléphonique a également été mise en place par le gouvernement. Les Rouennais peuvent y poser leurs questions pratiques. Dès le 1er jour, les 8 personnes qui travaillent ont répondu à 158 appels.
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