Des galettes de pétrole ont commencé à apparaître début septembre. Elles ont été constatées sur au moins 2000 km le long de la côte Atlantique. Le président brésilien, Jair Bolsonaro, affirme que cette pollution proviendrait de l'étranger. « S'il s'agissait du naufrage d'un pétrolier, les fuites continueraient en ce moment, a-t-il fait valoir. Cela semble être criminel, ce pétrole pourrait avoir été déversé en mer. »

Selon le ministre de l'Environnement, Ricardo Salles, la priorité du gouvernement est d'« agir vite pour retirer ce qui est au sol et d'approfondir l'enquête pour en découvrir l'origine ». Sur place, lundi, le ministre avait annoncé sur Twitter que « plus de 100 tonnes de pétrole » avaient été retirées des plages du nord-est.

Pour le projet Tamar, spécialisé dans la protection des tortues marines, il s'agit de « la pire tragédie environnementale » à laquelle il devait faire face depuis sa création en 1980. Ses responsables ont annoncé la semaine dernière avoir suspendu le lâcher de bébés tortues dans la nature en raison de la pollution pétrolière.

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