Analyses ADN à l’appui, le parquet de Strasbourg a confirmé, ce samedi 26 octobre, que le corps retrouvé cette semaine dans une forêt du Bas-Rhin était bien celui de Sophie Le Tan. Cette étudiante était portée disparue depuis le 7 septembre 2018, jour de son vingtième anniversaire.

Ce samedi soir, le parquet de Strasbourg a confirmé que le corps démembré retrouvé cette semaine dans une forêt du Bas-Rhin, était celui de Sophie Le Tan, l’étudiante de 20 ans disparue le 7 septembre 2018. « Les analyses ADN confiées à l’Institut national de la police scientifique (INPS) de Paris et exécutées en l’état sur certains de ces ossements humains viennent de révéler que le profil génétique féminin mis en évidence est identique au profil génétique de Sophie Le Tan », a annoncé dans un communiqué la procureure de la République de Strasbourg, Yolande Renzi.

Une conférence de presse programmée lundi après-midi
« Les résultats des analyses encore en cours sont attendus pour ce début de semaine », a précisé la procureure, qui organisera une conférence de presse lundi après-midi. « Le procureur de la République de Saverne vient de se dessaisir à mon profit de l’enquête initiée à la suite de la découverte » des ossements, a ajouté Yolande Renzi.

Ces ossements avaient été découverts mercredi par un gendarme lors d’une promenade en forêt dans le secteur de Rosheim et Grendelbruch (Bas-Rhin), à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Strasbourg. Un secteur auquel s’étaient déjà intéressés les enquêteurs car le téléphone de Jean-Marc Reiser y avait borné quelques jours après la disparition de l’étudiante. Fils de forestier, il connaissait bien ce massif forestier pour s’y être promené régulièrement depuis son enfance.