Alors qu’Emmanuel Macron se rend en Chine, notre invité l’assure : le Président compte bien porter non seulement la voix de la France mais aussi celle de l’Europe. «Il est important que l’Europe présente un front uni face à la Chine. Nous voyons que nous sommes dans le siècle des empires continents. C’est pourquoi, en Chine, le Président porte les intérêts de l’Europe». L’élu ajoute encore : «Le monde n’a aucun intérêt à un face à face entre l’Amérique et la Chine. C’est pourquoi l’Europe doit être un intermédiaire entre ses deux pays !».
Dans un autre registre, on reproche souvent à l’Europe de ne pas avoir su, pour l’heure, développer des «champions» européens pour donner le change face aux monstres que sont les GAFA. Une critique balayée d’un revers de main récemment par Margrethe Vestager qui insiste sur le poids des PME : «Elle n’a pas tout à fait tort, explique notre invité. C’est important d’avoir des locomotives mais ce sont les PME qui font le maillage. Si l’Europe a résisté à la crise, c’est grâce à ses PME !».
Et alors que la Turquie appelle l’Europe à «prendre leurs responsabilités» vis-à-vis des jihadistes européens emprisonnés sur son sol, Pieyre-Alexandre Anglade ne peut que constater: «Nous ne sommes pas prêts et subissons la situation au Moyen-Orient !».