Face à la montée du populisme, Jacques Attali explique: «Les exécutifs forts sont parfois populistes ce qui est très ennuyeux et les exécutifs démocratiques sont parfois faibles mais je ne m’inquiète pas du tout pour la France qui a des institutions extrêmement solides par contre je m’inquiète un peu plus pour l’Allemagne qui doit repenser son modèle».
Fait-on preuve de naïveté face à l’islam politique ou y accorde-t-on encore une fois trop d’importance ? «Il faut combattre tout ce qui est contraire à la laïcité (…) Moi, je ne suis pas contre le port du foulard dans les conditions que la loi fixe aujourd’hui , je pense qu’il faut éviter qu’il devienne un instrument de prosélytisme».