Cinq ans après, Patrice Pignaud, buraliste à Valence, se souvient encore de la semaine qui avait suivi l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo. Le 14 janvier, pour la sortie du numéro dit « des survivants », ses clients avaient fait la queue devant sa maison de la presse, dès l’ouverture à 6 h 30 du matin. Il avait vendu près de 200 exemplaires en une heure.