Devant des membres de la communauté française établis en Israël, Emmanuel Macron a évoqué le sort de Sarah Halimi, cette femme juive de 65 ans rouée de coups puis défenestrée en avril 2017, dans le quartier de Belleville, un mois après la décision très décriée de la cour d'appel de Paris. Le 19 décembre, celle-ci avait déclaré l'irresponsabilité pénale de Kobili Traoré, l'homme présumé coupable d'avoir tué sa voisine aux cris de « Allahou akbar ». Selon des rapports d'experts psychiatriques, il était en proie à une « bouffée délirante aiguë ».