Lorsque Yvon Berland, candidat LREM aux municipales à Marseille, est mécontent, les murs tremblent et les oreilles chauffent. Paul Molga l'a appris à ses dépens. Ce journaliste des « Échos » basé dans les Bouches-du-Rhône a en effet croulé sous les insultes d'un Berland furibond en découvrant le traitement de sa campagne par le quotidien économique. S'estimant voué aux gémonies, le Marcheur s'est aussitôt fendu d'un SMS aussi vengeur que trivial à destination du journaliste : « Merci pour cet article. Tu me donnes une telle énergie que je vais te mettre la tête dans le cul. » L’expéditeur donne ensuite rendez-vous à son rival les 15 et 22 mars prochain, dates des deux tours de l'élection, comme le relatent nos confrères de France Bleu, ce mercredi 12 février 2020. Le texto n'aura pas suffi à faire retomber la colère d'Yvon Berland. Téléphone, Twitter, Facebook… L'ancien président de l'université d'Aix-Marseille inonde d'insultes Paul Molga via tous les canaux de communication possibles. La raison de son courroux ? L'article des « Échos », titré « Municipales : à Marseille, la campagne d'En marche n'accroche pas », évoque les « problèmes de casting » au sein de sa liste ainsi que des sondages de mauvais augure. Le candidat n'est en effet crédité que de 8 % des suffrages. Face à la polémique, Yvon Berland n'a toutefois pas tardé à rétropédaler. Dans un communiqué publié sur Twitter, il assure avoir réagi de manière « disproportionnée ».