Cela fait entrer ce début de semaine dans le top 4 des pires séances de l’histoire du célèbre indice américain.
En pourcentage c’est très différent, il a reculé de plus de 3% lundi, puis mardi. On est très loin de l’effondrement subi lors du krach de 1987, le 19 octobre Wall Street avait chuté de 22,6% en une seule séance.
C’est aussi sans commune mesure avec le krach de 1929, puisque lors de deux séances consécutives, le Dow Jones avait perdu 12% puis 11%.
Et cela n’a aussi rien à voir à ce stade avec la crise des subprimes, puisque fin 2008, les marchés avaient vécu plusieurs journées à -7%
Tout est relatif sur les marchés, le problème c’est la baisse qui dure, le momentum qui devient négatif, l’effet boule de neige qui fait fuir les premiers investisseurs, ce qui amplifie la chute des cours, et la fuite d’autres investisseurs….
… jusqu’au moment où la lumière au fond du tunnel fait revenir les gérants, une fois que les cours ont bien baissé.
Pour le moment, nous sommes sur une ligne de crête : les effets sur l’économie du coronavirus, puisque c’est lui qui effraie les marchés, sont encore trop flous. La compagnie aérienne United Airlines, qui a chuté de plus de 6% à Wall Street mardi, a résumé la problématique en déclarant que « l’éventail des scénarios possibles » est « trop large » pour fixer des objectifs de résultat aujourd’hui.
Or on le sait bien, le marché déteste l’incertitude. La baisse peut se poursuivre