A l'aéroport d'Olry ce ne sont plus les avions de ligne qui atterrissent, mais les hélicoptères de l'armée.
A leur bord, un personnel médical déjà prêt à prendre en charge les malades. Direction Caen ou Angers. Sur le tarmac ce même balais incessant de camions de pompiers depuis mercredi. En Île-de-France, les services de réanimation sont saturés. Il faut transférer les patients vers des régions où des places de réanimation ont été libérés. Comme ici en Bretagne où un avion de l'armée fait la navette entre Brest et Paris pour amener les soignants venus renforcer les équipes sur place. Les évacuations aériennes se déroulent de jour comme de nuit. D'ici la fin de la semaine, 100 patients d'Île-de-France devraient être transportés vers d'autres régions.