Depuis l’annonce de la quatorzaine imposée par Boris Johnson, vendredi dernier, rares sont ceux les Britanniques qui s’aventurent à Ouistreham. Un manque à gagner, notamment pour les commerçants situés près du port. Sans les britanniques, Bruno Thouin, caviste, a dû réduire ses horaires d’ouverture et il espère pouvoir compter sur ses habitués. "Le chiffre anglais représente 35 à 40% de notre chiffre, même si la fréquentation est plus importante sur la clientèle française, explique-t-il. On est super contents d’avoir une belle clientèle locale mais forcément on a un gros plus anglais qui nous manque". Et pour les hôteliers, c’est encore pire. Olivier Aumond, patron d'un hôtel, est pessimiste : 70% de sa clientèle est d’outre-manche, des habitués qui reviennent tous les ans et qui, depuis samedi, annulent leurs réservations.