200 parties civiles, 94 avocats, 144 témoins et 90 média accrédités. Un procès de masse, un casse-tête d'organisation... que la crise sanitaire complique encore plus. Un siège sur deux a été condamné pour faire respecter la distanciation sociale. Parties civiles, public, avocats seront éparpillés dans 5 salles. Ce sera le treizième en France à se dérouler sous l'œil des caméras. Mais les bandes de ces audiences ne seront pas accessibles au grand public avant plusieurs années. Le jour de la clôture de l'audience, les images arrivent dans les mains de l’INA. S'il n'y a pas d'appel, elles seront d’abord accessibles à des chercheurs en thèse par exemple, souligne la conservatrice. Pour qu'elles deviennent totalement libres de reproduction et de diffusion il faudra être patient et attendre… cinquante ans.