Chaque année, environ 15 millions de personnes font la demande de visa pour entrer sur le territoire américain.
Le média Slate (Korii) relate l’histoire d’un Palestinien résidant au Liban, surnommé Ismail B. Ajjawi.
Accepté à Harvard, il débarque à l’aéroport de Boston.
À son arrivée, les instances de l’immigration fouillent son smartphone ainsi que son ordinateur portable.
5 heures plus tard, son visa est annulé et l’homme est renvoyé au Liban.
La raison ? L’un de ses amis sur les réseaux sociaux auraient tenu des propos anti-américains.
En effet, depuis fin mai 2019, avant d’accorder un visa, les États-Unis fouillent les réseaux sociaux des candidats.
Ainsi, toute demande en ligne de visa est accompagnée d’un formulaire concernant le numérique !
Il faut donc y énumérer ses comptes sur les réseaux sociaux avec ses identifiants.
ses adresses emails et numéros de téléphone utilisés depuis les 5
dernières années.
Objectif : Renforcer les mesures de sécurité face à la montée du terrorisme en identifiant des individus potentiellement dangereux.
"La sécurité nationale est notre priorité absolue lors de l’attribution des visas et tous les voyageurs et les immigrants qui souhaitent se rendre aux États-Unis font l’objet d’un contrôle de sécurité approfondi." Le département d’État américain.
Mais cette directive de l’administration Trump pose de véritables questions sur les libertés fondamentales.
Si renoncer à l’anonymat est désormais nécessaire, seules les publications publiques peuvent être épiées.
Mais les ressortissants français ne sont pour l’instant pas concernés par cette mesure.
Le formulaire de renseignements lié aux réseaux sociaux reste encore optionnel.