La Haute autorité de Santé
a livré ses recommandations.
Nous en savons donc un peu plus sur la stratégie qu'adoptera la France lorsqu'un (ou plusieurs)
vaccin sera accessible à la population, Ce plan n'est pas définitif.
1, Priorité aux personnes
vulnérables, âgées, aux résidants
en EHPAD et à ceux qui sont au contact du virus.
Cela englobe plus de 30 millions de personnes, soit la moitié de la population nationale.
2, La campagne se découpera en cinq phases progressives dont la première sera lancée fin 2020 ou début 2021, espèrent les spécialistes.
Ce qui va déterminer le passage d'une phase
à l'autre, c'est essentiellement la disponibilité des doses, Elisabeth Bouvet pour LCI.
3, Les mineurs ne devraient pas être autorisés à se faire vacciner, faute de données issues d'essais cliniques.
Il est souhaitable qu'il y ait rapidement une autorisation. Il faut espérer que des études soient menées rapidement car il y a certainement des enfants qui ont des comorbidités avec un risque de formes graves, Daniel Floret,
vice-président du Comité technique des vaccinations.
4, Le vaccin ne sera pas obligatoire... dans un premier temps.
Si la pandémie ne décélère pas et que le vaccin se révèle particulièrement efficace, les autorités n'écartent pas l'hypothèse d'un vaccin obligatoire.
5, Les premiers vaccins administrés ne relèveront pas de la protection collective mais individuelle.
Ils n'empêcheront pas la transmission du virus mais éviteront les réanimations ou les décès des patients lourds