Jack Lang s’emporte sur Europe 1 à propos de la pétition pro-pédophilie qu’il a signée en 1977 : "Je n'ai pas à me justifier ! C'était une connerie, je dois m’immoler par le feu ?"

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Il y a 44 ans, en 1977, Jack Lang était l'un des signataires d'une tribune considérée aujourd'hui comme pro-pédophilie. Celle-ci défendait trois hommes jugés pour avoir filmé et photographié des victimes âgées de 12 et 13 ans en train d'exécuter des jeux sexuels. "La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de 12 ou 13 ans, qu’elle peut juger et condamner alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa vie affective et sexuelle", était-il écrit dans cette pétition. Ce matin, il était sur Europe 1 face à Sonia Mabrouk et la tension est monté d'un cran , quand la journaliste lui a parlé de cette pétition, et l'ancien ministre s'est énervé devant la persévérance de la journaliste:

"C'était une connerie, c'était après 1968 et nous étions portés par un vent libertaire. Cette tribune était inacceptable. (...) On était très nombreux à l’époque à signer cette tribune : il y avait Daniel Cohn-Bendit, Michel Foucault, une série d’intellectuels. Nous étions portés par une sorte de vision libertaire fautive. (...) Mais ce n'est plus mon sentiment aujourd'hui. Je combats et j'ai combattu en permanence l'inceste, la pédophilie, cette violence sexuelle. J'ai été un militant permanent contre les violences faites aux femmes. J'ai réclamé que le viol soit considéré comme un crime. Donc, je n'ai pas à me justifier ! Je vous ai répondu ! Je ne vais pas en dire plus ! Aujourd'hui, c'est inacceptable et intolérable. Un jour, il y a cinquante ans, ou soixante ans, nous sommes une cinquantaine d'intellectuels à avoir écrit une connerie. Qu'est-ce que je dois-je faire ? M’immoler devant vous ? On a fait une connerie, et basta, voilà".

Pour les rumeurs qui circulent à son sujet, l'ancien ministre assure : "Cela me laisse de glace. Je suis animé par un idéal de vérité, de justice. Les rumeurs, tous les hommes politiques en ont subi".

Quant à ses relations avec Jeffrey Epstein, Jack Lang a répondu : "Quelqu’un peut être un instant un homme charmant, avant que l'on découvre découvre trois ans après qu’il est un salaud. On ne va pas pénaliser des gens qui ont été aimables avec des personnes qu’ils trouvaient charmantes, avant de découvrir que c’était des ordures".

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