Selon les derniers chiffres de la direction, 172 patients ont été testés positifs au virus et 70 personnels, dont une majorité de soignants au centre hospitalier de Compiègne-Noyon. Des cas révélés suite à une opération de dépistage, après des premières infections entre Noël et le Nouvel an. Tous les services sont concernés, dans les deux établissements.
Le variant anglais écarté Un variant du virus pourrait être "à l’origine de ces contaminations plus importantes dans un temps resserré", précise la directrice Catherine Latger. Des séquençages réalisés la semaine dernière sur les premières souches ont d'ores et déjà permis d'écarter l'hypothèse du variant britannique.
Mais la présence d'un autre variant n'est pour l'instant pas exclue.
"Nous sommes dans l'attente d'un retour de ces investigations", complète la direction. Le centre hospitalier indique avoir maintenu l'ensemble des services de prises en charge, mais la situation perturbe inévitablement l'organisation interne.
"Nous continuons d'accueillir les patients qui ont besoin de soins. Tout fonctionne normalement mais en modèle plus réduit", assure Catherine Latger. L'hôpital a réduit de 30% le nombre de lits pendant deux semaines, " de manière à gérer le cycle de contamination sur huit à quinze jours", et réorganisé des secteurs "Covid" et "non-Covid".
Les interventions chirurgicales non-urgentes ont également été déprogrammées. Certains patients sont redirigés vers la polyclinique Saint-Côme et les autres hôpitaux du département.