La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi est renversée par l'armée.
Dans les premières heures de la matinée du 1er février, la Tatmadaw (forces armées birmanes) a décidé de reprendre le pouvoir après des soupçons de fraude électorale.
Myo Nyunt, le porte-parole de la Ligue nationale de la démocratie (NLD), le parti d'Aung San Suu Kyi, assure que l'armée déteint plusieurs haut-responsables dans la capitale Naypyidaw.
Il s’agit bien d’une tentative de coup d’Etat, même si les militaires peuvent toujours prétendre que ce n’est pas le cas en forçant le président à appeler la réunion d’un conseil national de sécurité qui donnerait officiellement le pouvoir à l’armée, Myo Nyunt.
En novembre 2020, la NLD avait remporté 83% des sièges au Parlement mais l'armée affirme que 10 millions de vote seraient issus de fraudes.
Après ce coup d'état, l'actuel vice-président, Myint Swe, devient président par intérim pour au moins 1 an.
Mais le contrôle législatif, administratif et judiciaire reviendra à Min Aung Hlaing, qui concentrera les trois pouvoirs