Ce lundi 22 mai, les salariés de Tati, ont manifesté leur colère devant le ministère du Travail, à Paris. La loi Macron qui a supprimé l'obligation pour les groupes de financer les PSE de leurs filiales en redressement judiciaire, concentrait toutes les inquiétudes des employés. Une délégation de l'intersyndicale CGT-CFDT-Unsa a été reçue par la nouvelle ministre, Muriel Pénicaud qui « s’est engagée à leur apporter toute l'aide du gouvernement » et "à contacter la direction du groupe Eram", a indiqué à la sortie Mounir Bourhaba, l'avocat du comité d'entreprise d'une des trois sociétés du groupe.