La décision de ne pas rouvrir est "d'une tristesse absolue", a réagi auprès de l'AFP Alexandre Maulin, le président de Domaines skiables de France (DSF), qui ne croit pas à une ouverture en fin de saison. "On avait placé nos tout derniers espoirs dans le fait de faire février" et "on vient de prendre un coup de massue dans la gueule." "Maintenant, il va falloir assumer la parole du président, 'quoi qu'il en coûte', et qu'on sauve tous les acteurs du secteur, tous !", ajoute-t-il.
"C'est le seul sport de plein air qu'on ne peut pas faire, c'est très difficile à admettre", s'insurge pour sa part Eric Brèche, le président du Syndicat national des moniteurs du ski français (SNMSF). Ouvrir fin février ou début mars, c'est "comme (si) on ouvrait une plage début novembre", ironise-t-il.
Fabrice Boutet, le directeur général de Sata Group, qui gère les grandes stations des Deux Alpes et de l'Alpe d'Huez (Isère), fait part de sa "colère". "C'est terrible", estime-t-il, en particulier pour les saisonniers. "Il y a toute une génération qui ne travaille pas, qui perd le sens, la valeur du travail". Selon lui, le gouvernement "n'ose pas dire que c'est terminé" alors que "ce serait un gouffre total d'ouvrir au 15 mars".