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Manifestation du vendredi 09 janvier 2009
à Oran.
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Appel au respect du droit international
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L'impossible installation des équilibres à même d'ouvrir une nouvelle ère de sécurité et de paix au Moyen-Orient hypothèque toujours l'avenir du peuple palestinien, exposé désormais à un processus de dépeçage de son territoire et d'extermination. L'adoption par le Conseil de sécurité, deux semaines après le début de l'agression israélienne sur Ghaza, de la résolution 1860 appelant à un cessez-le-feu immédiat et à l'ouverture de corridors humanitaires, est un fait encourageant pour aller vers le sens de l'arrêt du massacre et de l'exercice de représailles auxquels s'adonne jusqu'à cet instant, sans répit, l'armée israélienne contre des civils innocents. Le manque de fermeté de cette instance de l'honorable Organisation des Nations unies, saisie de l'agression israélienne coupable pourtant de crime contre l'humanité aux yeux de l'opinion mondiale internationale, mérite néanmoins d'être relevé. L'Algérie qui, à travers ses citoyens, ses institutions, sa presse, son Parlement, sa société civile et autres se mobilise pour soutenir et assister sur tous les plans le peuple palestinien dans sa tragédie, se voudrait de contribuer, dans un cadre régional et international, à un règlement radical de la cause palestinienne. Ainsi, elle considère que cette résolution constitue un pas qui reste en deçà des attentes de la communauté internationale qui exige l'arrêt total de l'agression et le retrait des troupes militaires israéliennes.
Pour que cessent immédiatement les massacres, qui provoquent partout dans le monde, colère et indignation, la communauté internationale est aussi interpellée de façon à engager des mesures concrètes et contraignantes pour Israël.

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