Une réouverture prévue chaque 15 mars car la pêche à la palourde est devenue une activité sous haute surveillance et se retrouve dans le collimateur des autorités maritimes ainsi que du Gipreb, le Groupement d’intérêt public pour la réhabilitation de l’étang de Berre.
Petit retour en arrière : en 2018, l'étang de Berre abritait jusqu'à 2000 tonnes de palourdes, en août de cette même année, un épisode d'eutrophisation – soit un excès soudain d'azote attribué principalement aux fortes chaleurs estivales - entraîne un phénomène d'anoxie qui provoque l'asphyxie de nombreux organismes vivant dans le plan d'eau.
La manifestation la plus flagrante de cette crise se résume à la disparition de nombreux poissons et surtout d'énormément d'anguilles retrouvés morts sur les berges. Mais rapidement, on constate que la ressource de palourdes est, elle aussi, très gravement touchée : de 2000 tonnes, elle passe ainsi à seulement 200 tonnes exploitables.
Rapidement, pour préserver ce qui reste, la Direction départementale des territoires de la mer prononce l'interdiction de cette pêche avec des réouvertures très réglementées, aussi bien en durée qu'en quantités et tant pour les professionnels que les amateurs, le braconnage continuant, lui, d'être sévèrement puni.
Le nombre de pêcheurs professionnels de palourdes s'élevait au début à environ 80-90 avant qu'on décide de limiter leur nombre à une soixantaine et qu'on constate qu'ils ne sont en fait plus qu'une quarantaine à la pratiquer régulièrement.
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