Justice pour Sarah Halimi - Les images des milliers de personnes qui se sont rassemblées cet après-midi en France et notamment à Paris, à l'appel de collectifs citoyens

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Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dimanche en France et notamment à Paris, à l'appel de collectifs citoyens et de représentants de la communauté juive, pour contester l'absence de procès après le meurtre de Sarah Halimi en 2017. Sous le mot d'ordre "Sans justice pas de République", les manifestants parisiens se sont retrouvés place du Trocadéro à l'initiative d'un collectif, "Agissons pour Sarah Halimi". Les messages "Pas de droit sans justice", "Justice défoncée ?" ou "Justice pour Sarah Halimi" étaient écrits sur des pancartes brandies dans la foule.

"La clameur est montée et l'espoir est revenu. L'espoir, c'est vous ici", a lancé à la tribune le frère de Sarah Halimi (ou Lucie Attal), William Attal. Des personnalités dont Yvan Attal, Pascal Légitimus, Alexandre Arcady et Cyril Hanouna ont témoigné de leur "solidarité" envers la famille Halimi et appelant à "changer la loi", via des messages diffusés sur un écran géant.

Peu avant, dimanche, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti avait annoncé la présentation "fin mai" en Conseil des ministres d'un projet de loi visant à "combler" un "vide juridique", après que la Cour de cassation a confirmé l'irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi, sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris.

Cette annonce fait suite à une demande du président Emmanuel Macron. Avec la future nouvelle loi, "si justice n'a pas été rendue pour Sarah Halimi, elle sera rendue grâce à Sarah Halimi", a lancé au micro Jonathan Behar, l'un des organisateurs du rassemblement. Cette mobilisation fait suite à la confirmation, le 14 avril, par la Cour de cassation, de l'irresponsabilité pénale du meurtrier de la sexagénaire juive tuée en 2017 à Paris, hospitalisé en psychiatrie depuis ce crime.

La plus haute juridiction de l'ordre judiciaire a entériné le caractère antisémite du crime, mais confirmé l'impossibilité de juger le meurtrier, compte tenu de l'abolition de son discernement lors des faits.

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