C’est un scandale d’état peut-être sans précédent. Pendant plus de 30 ans le Centre du don des corps de l’université Paris-Descartes a été laissé à la dérive, devenant un véritable charnier. Ces corps qui devaient permettre l’avancée de la science auraient servi notamment à faire des crash test pour le secteur automobile. Des corps dépouillés, putréfiées, laissés aux souris. Paris Match apporte cette semaine la preuve que cette situation n’a pas été ponctuelle mais qu’elle correspond à un système établi pendant plus de trente ans.