LIMAMETTI.COM - Lors de la remise des attestations de la formation insertion de Sewacard Industrie, le Directeur avait promis de faire signer des CDI à tout son personnel.

Après s'être prononcé devant directeurs et ministres, et face aux caméras de la RTS, Amadou Tidiane Wane n'a pas tenu sa promesse. 

Après avoir passé 22 mois à courir derrière Sewacard, ces techniciens et ingénieurs recrutés dénoncent une injustice de cette société senegalo-ivoirienne spécialisée dans le développement de plateformes numériques et dans la fabrication de cartes biometriques (cartes bancaires). 

Joints par Limametti, ces employés reviennent en détails sur l'exploitation qu'ils subissent au sein de Sewacard.

"C'est l'histoire de 150 jeunes employés d'une entreprise nommée Sewacard. Nous avons subi une injustice et nous continuons de la subir.

Apres 22 mois à courir derrière l'entreprise, nous en avons marre. Nous avions été recruté en tant que techniciens et ingénieurs pour appuyer le développement de Sewacard, une société senegalo-ivoirienne spécialisée dans le développement de plateformes numériques et dans la fabrication de cartes biometriques (cartes bancaires).

Après une session de trois mois de formation insertion, nous devrions avoir une proposition de contrat, soit sous forme de CDD ou de CDI. A la place, le directeur de Sewacard, Amadou Tidiane Wane (une personne qui se dit avoir de la puissance et un grand adepte du wakh wakhète), nous a présenté un contrat d'essai de trois mois. Après cette période, il avait promis de nous présenter des CDI puisqu’il l’avait bien dit lors de la remise des attestations de la formation insertion avec la 3fpt devant directeurs et ministre et ça était retransmis sur RTS. Jusqu'à maintenant, il n'en est rien.

Il se permet ensuite de faire signer aux employés un protocole d'entente de 7 mois d'arriérés de salaire sans prendre en compte les 15 mois durant la période de COVID. Comme justificatif, il affirme qu'il n'a pas d'argent alors qu'il se permet de rouler avec une voiture de plus 40 millions.

Chers compatriotes prenons notre Sénégal en main et dénonçons ce genre de directeurs ternissent l’image de notre très cher pays.

Partagez l'info pour que les sénégalais puissent être au courant. Justice doit être faite. Affaire à suivre".