A sept mois de l’élection présidentielle, l’irruption d’Eric Zemmour parmi les candidats possibles étaient jusqu’ici présentée comme une aubaine pour Emmanuel Macron, un moyen de fracturer un peu plus le camp d’une droite déjà désunie. Mais le succès du polémiste, crédité par deux récents sondages de 8 à 10% des intentions de vote, pourrait se révéler bien encombrant pour le chef de l’Etat et le priver de son duel de second tour face à Marine Le Pen.