Peu avant l’appel des conseillers municipaux pour procéder à l’élection du nouveau maire d’Aix-en-Provence, l’opposition a quitté l’amphithéâtre de la Verrière. En premier lieu, Anne-Laurence Petel, cheffe de file de la liste « Aix au Cœur » (LREM) et ses huit autres conseillers. « Il y a une forme de mise en scène à la nord-coréenne » a dénoncé la député des Bouches-du-Rhône, soulignant que cette « passation entre une mère et sa fille » se faisait avec « l’argent public ».
En seconde position, c’est Marc Pena, chef de l’union de la gauche qui a refusé de participer au vote avec les cinq autres conseillers de sa liste « Aix en Partage ». Pour l’ancien président de l’université Paul Cézanne, l’incompréhension est sur le timing de cette élection : « Une décision très importante pour la ville va être prise dans quelques jours par la Cour de Cassation et donc ce conseil n’aurait jamais dû se tenir à ce moment-là, mais après », faisant référence au jugement de l'ex-maire Maryse Joissains-Masini.