C’est aujourd’hui à 10h que doit être rendu le jugement dans l’affaire dite Bygmalion. En juin dernier, 14 prévenus dont l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, ont été jugés pour les dépenses excessives de la campagne présidentielle de 2012. Le parquet national financier avait requis la condamnation de tous les prévenus, notamment celle de l’ex chef d’Etat.
C’est contre lui que les procureurs avaient eu les mots les plus sévères.
Un candidat désinvolte, président de la République, fonction qui exigeait une probité irréprochable avant de requérir la peine presque maximale : un an de prison dont six mois avec sursis et 3750 euros d’amende.
Invité de Laurence Ferrari à l’avant-veille du jugement, l’ancien président, déjà condamné en mars dernier dans l’affaire des écoutes se dit serein. Au printemps dernier, l’ancien président de la République n’avait pratiquement pas assisté au procès, il n’était venu que le jour de son interrogatoire . A la barre, Nicolas Sarkozy avait tout nié en bloc.