Au Nigeria, le gouvernement veut vider d'ici 2026 tous les camps de déplacés de Maiduguri, dans le nord-est du pays. Sur les 13 que comptait la capitale de l'Etat du Borno, sept ont déjà fermé. Des centaines de milliers de personnes qui avaient fui les violences jihadistes se retrouvent ainsi pressées par les autorités à rentrer chez elles, pour se remettre au travail et ne plus dépendre de l'aide humanitaire. Mais pour les ONG, la sécurité de ces rapatriés est loin d'être assurée.