La chanson est devenue un hymne à la paix après l'attentat de Manchester, le 22 mai dernier. "Don't Look Back in Anger" (Ne regarde pas le passé avec colère), interprété par le groupe britannique Oasis en 1995 a été repris un peu partout à travers le pays depuis, notamment en hommage aux victimes des attentats de Londres. Et ce 13 juin, à l'occasion de la rencontre France-Angleterre, au Stade de France, les footballeurs sont entrés sur une version interprétée par la Garde Républicaine.En première ligne, un homme, le maréchal des logis-chef Jean-Michel Mekil, a interprété au micro et à la guitare le tube, plongeant les supporters (ainsi qu' Emmanuel Macron et Theresa May) dans une profonde émotion. Un moment d'anthologie qui a fait de lui une rockstar. Tromboniste au sein de l'orchestre de la Garde républicaine, Jean-Michel Mekil a une formation de musicien classique, mais il est rockeur de coeur.Il a assuré après cette performance : "J'ai conscience d'avoir vécu un moment unique dans ma vie. J'ai essayé d'en profiter un maximum". Et d'ajouter : "Il fallait faire honneur à tous ces gens, mais aussi à mon pays, à l'armée et au président de la République". Pari réussi : au terme de la soirée, le gaucher a reçu une invitation qu'il honorera avec joie.Noel Gallagher, compositeur de la chanson, l'a invité à venir le voir jouer en solo et en première partie de U2 les 25 et 26 juillet dans ce même Stade de France. Un choc pour le héros du jour qui s'est écrié : "C'est pas vrai ? C'est extraordinaire ! Être dans le public pour écouter leurs chansons c'est tellement énorme !"F.A