En Ukraine, au 27ème jour des combats, l’étau se resserre autour de Marioupol. La ville est assiégée et bombardée par l’armée russe alors que plus de 300.000 habitants y vivent encore et que la presse a toutes les peines du monde à s'y rendre. Il n'y a plus de journalistes internationaux dans cette ville. L'Union européenne qualifie la dévastation de Marioupol de "crime de guerre majeure". Pour prendre la mesure du désastre humanitaire, il faut écouter les habitants qui ont réussi à fuir. La plupart se réfugient notamment à Zaporijjia, à 250 km au nord-ouest de Marioupol. Une ville où ils arrivent choqués, affamés et parfois blessés.