A en croire les sondages, l’écart se resserre entre le président sortant et Marine Le Pen, même si Emmanuel Macron reste très largement en tête. Est-ce la fin de l’effet drapeau dont bénéficiait le chef de l’Etat depuis le début de la guerre en Ukraine ? « Gouverner, avoir des responsabilités, ce n’est pas agir en fonction des sondages mais d’une vision pour le pays, d’un projet, explique Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche. Dans cette élection, on a un choix de société à faire. Et la réforme des retraites fait partie de ce choix. »
Le député de Paris ajoute : « La cohérence du projet d’Emmanuel Macron, c’est de dire qu’il faut continuer à investir. Investir dans la transition écologique pour ne pas subir l’avenir, investir dans la solidarité entre les générations. Comment accompagner le grand âge ? Comment investir dans l’autonomie de nos aînés ? Pour le faire, il faut un modèle de financement équilibré (…). La réforme des retraites d’Emmanuel Macron, c’est le choix de la solidarité. »
Il n’y a pas eu de nouveaux affrontements en Corse après l’annonce de la mort d’Yvan Colonna. Le calme avant la tempête ? « Il faut souhaiter tout le contraire, c’est à cela qu’on s’attelle, que le ministre de l’Intérieur s’attèle, répond Stanislas Guerini. Il y a eu un drame, un assassinat dans une prison, il a le droit de reposer en paix, ses proches ont le droit à la vérité (…). Mais ne faisons jamais d’un assassin un martyr. »
Concernant l’Ukraine, Stanislas Guerini explique : «Il faut aider militairement l’Ukraine sans ambiguïté, en Européens. La ligne rouge, c’est de ne pas entrer en conflit direct avec les Russes. Vladimir Poutine joue avec les lignes rouges. Mais notre ligne est extrêmement claire : aider, y compris militairement, les Ukrainiens, et ne pas entrer en conflit, notamment dans les zones aériennes. Et continuer à mettre la pression économique sur le régime russe. »