Comme un coup de tonnerre dans un ciel sans nuage, la nouvelle de la condamnation de Blaise Compaoré pour « attentat à la sûreté de l’État, recel de cadavre » et « complicité d’assassinat » dans le cadre du procès Thomas Sankara, est tombée comme une guillotine dans sa chevauchée macabre. Cette condamnation a réjoui en premier lieu la famille du défunt Sankara et bien entendu, certains milieux panafricanistes pour qui il demeure une icône, un modèle de résistance à l’impérialisme.