Grand Prix de Bahreïn - La séance d'essais libres 2 de vendredi pourrait être le premier match de la saison avec Verstappen (Red Bull) devant Charles Leclerc
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On y est presque ! Les essais libres 2, disputés vendredi en nocturne à Sakhir sur le circuit du Grand Prix de Bahreïn, la première manche du Mondial 2022, ont livré le verdict que les tests de pré-saison avaient suggéré. Red Bull et Ferrari roulent en tête et Mercedes est à la peine.

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En retrait lors de la première session de la journée en raison d'un meilleur tour réalisé en pneus "medium", le champion du monde Max Verstappen (Red Bull) a passé des "tendre" pour voir ce que sa nouvelle RB18 avait dans le ventre. Evalué en 1'31"936 à la 32e des 60 minutes de roulage grâce à un secteur 3 particulièrement compétitif, le Néerlandais a ravi la première place à Charles Leclerc, qu'il a finalement laissé à 0"087 à bord de sa Ferrari.

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Le plus rapide quelques minutes plus tôt en Pirelli "medium", le Monégasque avait collé une demi-seconde tout juste à la machine autrichienne frappée du n°1, à pneus équivalents. Et lors des essais libres 1, par une météo plus chaude, le natif de Monte-Carlo avait signé le deuxième temps devant son coéquipier Carlos Sainz, signe de l'appétit de la Scuderia cette saison.

Hamilton 9e

L'Espagnol, justement, a saturé par rapport à la session inaugurale. Moins à l'aise, le n°5 du Mondial 2021 se retrouve à 0"584, talonné par la recrue de Mercedes, George Russell, à 0"593, seul à faire bonne figure au sein de l'écurie sacrée championne du monde ces huit dernières années. En effet, un gouffre le sépare de Fernando Alonso (Alpine), cinquième à 0"941, alors que les outsiders Valtteri Bottas, désormais chez Alfa Romeo, et Mick Schumacher (Haas) se sont chacun glissés devant un pilote de top team : le Finlandais a fait mieux que Sergio Pérez (Red Bull) et l'Allemand a repoussé Lewis Hamilton au neuvième rang.

Que se passe-t-il pour le septuple champion du monde ? Les réponses sont multiples : on l'a encore vu lutter au volant de sa W13 prise de rebonds intempestifs - le fameux "marsouinage" ou "pompage" - sur les bosses, il s'est plaint d'une monoplace tirant à droite sur les gros freinages, et on l'a entendu essoufflé lors de ses commentaires à la radio. Comme l'a reconnu l'Anglais de 37 ans, à l'instar de son nouveau coéquipier, il faut du temps au staff de Brackey pour venir à bout de ce phénomène inconfortable pour les pilotes et nocifs pour la performance.

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