Sommet de la CEDEAO : les sanctions contre le Mali, la Guinée et le Burkina maintenues sous pression

MediaActuY 2022-06-03

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Les chefs d'État de la CEDEAO se sont réunis à Accra, au Ghana, le vendredi 25 mars pour un nouveau sommet à huis clos. Ils ont vérifié la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée...
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Le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Casey Bleu, s'exprime après le sommet d'Accra, au Ghana, le 25 mars 2022.

Les chefs d'État de la CEDEAO se sont réunis à Accra, au Ghana, le vendredi 25 mars pour un nouveau sommet extraordinaire à huis clos. Ils ont examiné la situation au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, trois pays qui ont connu des coups d'État militaires. Les sanctions contre le Mali sont maintenues, tandis que des ultimatums sont lancés au Burkina Faso et à la Guinée.

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"Nos valeurs démocratiques doivent être respectées", a déclaré Jean-Claude Casey Bleu. Après le sommet extraordinaire de vendredi, le président de la Commission de la CEDEAO s'est également exprimé au micro de Peter Sassou Dogbé :

« Les chefs d'État se concentrent sur les questions de sécurité, les sanctions affectant l'économie et les personnes, et comment aider à rétablir l'ordre constitutionnel au Mali. » Sommet de la CEDEAO : Maintien des sanctions contre le Mali Peter Dogbe

Les dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), réunis à Accra, ont décidé de maintenir les sanctions contre le Mali. Ils ont réitéré leur appel à une nouvelle transition de 12 à 16 mois pour la levée progressive des sanctions. Il y a environ une semaine, le facilitateur de crise de la CEDEAO au Mali et ancien président nigérian Goodluck Jonathan a quitté Bamako sans s'entendre avec les autorités maliennes sur un calendrier pour la tenue d'élections.

Concernant la Guinée, l'organisation sous-régionale s'est donnée un mois, jusqu'au 25 avril, pour proposer un calendrier de transition "acceptable". La CEDEAO a averti que le pays s'exposerait à des sanctions si le délai n'était pas respecté.

Il y a aussi la menace de sanctions si l'ancien président burkinabé Rohe Marc Christian Kaboré ne lève pas son assignation à résidence d'ici jeudi 31 mars prochain. Les dirigeants de la CEDEAO souhaitent également raccourcir la période de transition. Actuellement fixé à 36 mois.

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