Jean-Luc Mélenchon a défendu mardi ses tweets polémiques contre une "police qui tue" après la mort de la passagère d'une voiture victime de tirs policiers lors d'un contrôle à Paris, promettant s'il était Premier ministre de "changer la doctrine d'usage de la force de police".
Interrogé sur France Inter pour savoir s'il maintenait ses prises de position, il a répondu: "évidemment. C'est mon devoir de le faire. Croyez-vous que j'écris comme ça, par distraction ?" Il a expliqué que son premier tweet n'ayant "rencontré aucun écho", il a "monté le ton", et ainsi "j'obtiens ce que je veux: des milliers de gens entendent dire qu'il y a au moins une personne dans ce pays, un responsable politique, qui n'accepte pas l'évolution de l'usage de la force de la police telle qu'elle est aujourd'hui définie par le pouvoir politique qui commande", a-t-il expliqué.