L'Anses recommande de renforcer les actions pour améliorer la qualité de l'air dans les réseaux de métro - renouvellement des matériels, meilleure ventilation - et mieux la mesurer, alors qu'elle est en moyenne trois fois plus chargée en particules fines qu'en surface et bien supérieure aux seuils fixés par l'OMS. L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait été chargée en 2019 par les pouvoirs publics d'une étude sur la faisabilité d'élaborer des "valeurs guides de l'air intérieur (VGAI)" dans les "enceintes ferroviaires souterraines". Sept agglomérations en France ont des métros souterrains: Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rennes, Rouen et Toulouse.
Le taux de particules dans l'air y est "en moyenne trois fois plus élevé que dans l'air extérieur urbain" constate l'Anses, en raison surtout du frottement avec les voies, notamment au freinage. Les poussières sont en outre remises régulièrement en suspension au passage des rames. Mais après avoir passé en revue les données disponibles, l'Anses estime ne pas pouvoir définir de telles "VGAI", basées uniquement sur des critères sanitaires, fautes d'études en nombre suffisant.