La société civile hongkongaise est réduite au silence par les autorités chinoises.
Depuis les manifestations de 2019, le régime mise en place par la Chine depuis près de 25 ans ne semble
pas avoir évolué.
L'arrivée d'un nouveau chef de l'exécutif ce 1er juillet 2022, inquiète les observateurs et les citoyens de l'île.
Selon Maya Wang, chercheuse spécialiste de la Chine au sein de l'ONG Human Rights Watch (HRW), l'accord signé en 1997 n'a pas été totalement respecté.
L'accord trouvé en 1997 avec le Royaume-Uni prévoyait un fort niveau d'autonomie pour Hong Kong et, à terme, l'élection de l'ensemble des élus au suffrage universel direct, Maya Wang, chercheuse spécialiste de la Chine, HRW.
Mais la population n'a pas été incluse dans ces négociations et le régime mis en place était semi-démocratique, Maya Wang, chercheuse spécialiste de la Chine, HRW.
En résumé, Hong Kong est passé des mains d'une puissance coloniale
à une autre, Maya Wang, chercheuse spécialiste de la Chine, HRW.
D'après Nicholas Bequelin, chercheur et ancien directeur d'Amnesty International pour l'Asie orientale, les autorités chinoises ont réussi à museler les tentatives d'opposition en utilisant la loi sur la sécurité nationale adoptée en 2020.
La loi crée de nouvelles infractions, notamment de sédition, révise la modalité des procès et transforme les organes judiciaires en outil au service du politique, Nicholas Bequelin, chercheur et ancien directeur
d'Amnesty International.
Aucun opposant n'a de procès équitable et nombreux sont ceux qui restent emprisonnés en dépit
de l'état de droit, Nicholas Bequelin, chercheur et ancien directeur
d'Amnesty International.
Des organisations pro-démocratie sont démantelées ou décident elles-mêmes de se dissoudre, par peur des représailles, Nicholas Bequelin, chercheur et ancien directeur
d'Amnesty International.
Plusieurs observateurs pensent que le nouveau chef de l'exécutif, John Lee, a été choisi pour son ouverture à la politique chinoise