Ils plongent de 10 ou de 15 mètres depuis la corniche Kennedy à Marseille. Il savent que c'est dangereux que leur vie est en jeu. Un homme d'une quarantaine d'années est d'ailleurs mort à la fin du mois de juin après un saut à cet endroit. Et pourtant ils continuent. "C'est une sensation que l'on ne peut pas expliquer, explique l'un d'entre eux à La Provence, conscient du danger mais malgré tout intrépide plongeur. Le patient travail des médiateurs est utile sur beaucoup de candidats au frisson. Mais d'autres, minoritaires et se disant expérimentés, veulent avant tout ressentir une montée d'adrénaline, un phénomène d'addiction qui leur fait perdre la raison face au vide...