Dénonçant « une propagande de guerre par la peur » de la part du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Ségolène Royal a notamment mis en doute, sur BFMTV, la réalité de « la maternité bombardée » dans le sud-est de l'Ukraine en mars. Selon elle, « vous pensez bien que, s'il y avait la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l'heure des téléphones portables on aurait eues les images».
Selon elle, « il a utilisé ça » pour interrompre le processus de paix. Elle a aussi mis en doute le massacre de Boutcha ou « le récit de viol d'enfant pendant sept heures sous les yeux des parents ». « C'est monstrueux d'aller diffuser des choses comme ça uniquement pour interrompre le processus de paix », a-t-elle affirmé.
« La paix en Ukraine n'est pas rendue impossible par les victimes de l'invasion, mais par la volonté de conquête de Poutine ! » a réagi sur Twitter le premier secrétaire du PS Olivier Faure. « Les crimes de guerre sont documentés, le nier est une insulte aux assassinés, aux violés, aux torturés ! Dire le contraire est de la propagande », a-t-il poursuivi.
Le collectif Stand With Ukraine a décidé de porter plainte contre l'ancienne ministre. Il l'a annoncé à CheckNews. « C'est insupportable pour les victimes d'entendre ça, surtout de la part d'une personnalité politique de premier plan comme Ségolène Royal », a fustigé le cofondateur de Stand With Ukraine. La plainte sera déposée en début de semaine prochaine, le temps de « collecter des témoignages de victimes et de témoins. »