Cherchant à sortir de sa dépendance vis-à-vis du quasi-monopole de la Chine en matière de métaux rares – nécessaires, notamment, aux industries technologiques –, la France et l'Europe s'acheminent vers la diversification de leurs partenaires. Signée par Emmanuel Macron et son homologue Abdelmadjid Tebboune, fin août en Algérie, la déclaration d'Alger indiquait que la France et l'Algérie « entendent favoriser une relance de leurs échanges économiques et encourager le développement des partenariats entre leurs entreprises ainsi que la recherche pour l'innovation ». « Ces efforts porteront en priorité sur les secteurs d'avenir : le numérique, les énergies renouvelables, les métaux rares, la santé, l'agriculture et le tourisme », est-il mentionné. Cette volonté de partenariat coïncide avec les nouvelles orientations de l'Union européenne qui a annoncé, mercredi 14 septembre, qu'elle allait constituer « des réserves stratégiques » pour éviter les ruptures d'approvisionnement dans les matières premières « critiques » pour son industrie, notamment les terres rares et le lithium dont l'offre mondiale est contrôlée par la Chine.
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