Le négociateur a sous-entendu que les syndicats réformistes (CFE-CGC et CFDT) signeraient l'accord : "On pense fortement qu'il y a des organisations syndicales, qui n'appelaient pas à la grève, qui vont être signataires de cet accord en espérant mettre fin au mouvement."
Après environ six heures de réunions, les négociateurs de la CGT ont quitté vers 2 heures du matin les premières négociations menées entre les syndicats et la direction de TotalEnergies depuis le début de la grève des raffineries, insatisfaits des propositions d'augmentations salariales faites par le groupe pétrolier. "Les propositions qui sont sur la table sont largement insuffisantes", a déclaré Alexis Antonioli, secrétaire général CGT de la plateforme TotalEnergies Normandie, dénonçant une "mascarade".
Le représentant du syndicat CFDT aux négociations pour les salaires chez TotalEnergies annonce qu'un compromis a été trouvé dans la nuit avec la direction pour une augmentation des salaires de 7%, mais sans la CGT. "L'équipe de négociation CFDT donne un avis favorable aux mesures qui sont sur la table", a déclaré Geoffrey Caillon, coordinateur CFDT dans le groupe pétrolier, peu après 3h30 du matin. La CFDT va soumettre la proposition, qui inclut aussi une prime allant de 3000 à 6000 euros, à ses adhérents, et doit être signée avant midi vendredi.