Kémi Séba prône et pratique l'alliance ouverte avec des racistes blancs, en défense commune de la « pureté » de chaque groupe.
Reste, par ailleurs, qu'une partie de l'extrême droite française a longtemps rêvé d'un mouvement sur des bases racistes, mais transcendant les clivages entre groupes de population. Les intellectuels de la Nouvelle Droite des années 1960 et 1970 appelaient cela « l'ethno-pluralisme » : chaque « race » (ou, comme ils diront quelque temps plus tard, chaque « culture ») restant chez elle et ne se mélangeant pas. Aujourd'hui, pour la première fois, l'embryon d'un véritable mouvement raciste (et surtout, antisémite), « ethno-pluraliste » cherche à se constituer. Force est de constater que de telles « expériences » d'alliance (en apparence contre nature) peuvent être menées, aujourd'hui, au sein de l'extrême droite française parce que la crise de son parti principal - le FN - laisse la place libre à l'émergence de mouvements plus marginaux, plus « anti-système ».
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Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes