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Soins dentaires: "J'ai déjà eu des maux de dents, mais j'ai attendu de les perdre" Une personne sur cinq en Suisse abandonne le dentiste pour des raisons financières. Un vert élu relance le débat du remboursement à Berne.Le droit n'est pas convaincu. Beaucoup renoncent aux soins dentaires en Suisse pour des raisons financières. Patrick Martin / 24 heures Malgré le refus de voter pour une initiative pour le remboursement des soins dentaires dans le canton de Neuchâtel, les politiciens se mobilisent pour essayer d'alléger les factures des plus pauvres.Insurance maladie. Dans le Valais, le Conseil d'État a mis un projet de remboursement plafonné à 500 francs en novembre pour aider à faible revenu. Le gouvernement du Valais a articulé le chiffre de 27% de ses habitants qui disent déjà avoir renoncé à aller chez le dentiste faute de moyenRaisons financières. Refus de retirer les dents de sagesse Les témoignages recueillis par "20 minutes" faisant écho à ces chiffres illustrent la détresse dans laquelle certaines personnes se retrouvent. Un informaticien de 33 ans dit, par exemple, que les problèmes soient résolus par eux-mêmes. "J'ai déjà eu des maux de dents et je ne l'ai pas faitn'elles pas chez le dentiste, j'ai attendu qu'ils tombent ", a-t-il dit. Une femme de 26 ans dit qu'elle n'a pas fait enlever ses dents de sagesse alors qu'elle aurait dû le faire pendant des "années". Une mère de 45 ans dit qu'elle fait le point dans sa poche lorsqu'elle souffre de dents.Elle a dû être traitée comme une urgence il y a quelques années mais n'a pas pu payer les coûts autres que à plusieurs reprises. "La santé publique est en jeu" La conseillère nationale Katharina Prellas-Huber a déposé une intervention à Berne afin que les soins nécessaires ainsi que les traitements d'hygiène dentaire soient pris en charge par l'assurance maladie de la base et financée parFonds. "La santé publique est en jeu", explique le parlementaire qui insiste sur le fait que les malades dentaires peuvent avoir des répercussions plus larges sur la santé.Le PLR régine Sauter ne soutiendra pas ce texte car il peut encore augmenter les coûts de santé, donc les bonus, a-t-elle déclaré.Les fonds de maladie interrogés par "20 minutes" ont pour certaines propositions de Katharina Prel-Huber et, pour d'autres, ont refusé de commenter un sujet politique.