"Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise?" Interpellé au Sénat par l'élue écologiste Mélanie Vogel au sujet du suicide du jeune Lucas dans les Vosges, cet adolescent de 13 ans qui s'est donné la mort début janvier sur fond de harcèlement et d'homophobie, le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a eu bien du mal à retenir ses larmes au moment de prendre la parole. "Quand un enfant met fin à ses jours, il n’y a pas de mots pour dire l’émotion, le chagrin, la douleur, il n’y a pas de mots. J’adresse mes pensées les plus émues à ses parents, à ses proches, à ses amis", a-t-il dit, en ayant toutes les peines du monde pour retenir quelques sanglots.