« J’entends son pouls ! » Dans une tente, une dizaine de soignants se relaient au chevet d’Abir, une syrienne de 25 ans pour lui prodiguer un massage cardiaque. La jeune femme a été retrouvée vivante mardi 14 février, soit huit jours après les premiers tremblements de terre.
Après 180 heures sous les décombres, Abir « avait un pneumothorax » --présence anormale d’air et de gaz dans la plèvre, membrane autour des poumons et qui tapisse la cage thoracique, explique le Dr Hokenek, qui encadrait les soins. « C’est un miracle de retrouver encore une personne en vie sous les décombres », remarque un autre médecin.