Jouer aux jeux vidéo, ça peut rapporter gros. Dans le top 1 000 des plus grandes fortunes du e-sport, en 2023, les mieux classés sont millionaires, voire multimillionaires. Ils jouent à Dota 2, League of Legends, Counter Strike ou Fortnite. Parmi ces gamers professionnels, il n’y a quasiment que des hommes. On ne compte à vrai dire qu’une seule femme, à la 451e position, c’est tout.
Pourtant, l’ensemble des compétitions sont mixtes et peuvent en théorie accueillir aussi bien des joueurs que des joueuses. Pour comprendre ce manque de mixité soutenu par un sexisme structurel, il faut se tourner vers la sociologie, la culture du gaming et l’histoire du jeux vidéo.